Be_A translator

And a happy one!

Un certain éloge de la lenteur, disais-je… Que sur le papier, alors, parce qu’au quotidien, c’est plutôt du 200 à l’heure. La (plus si) nouvelle année a démarré sur les chapeaux de roues, succédant dignement à 2015…

2015 ? Qu’est-ce que ça semble loin ! Pourtant, plus qu’y tourner en rond, j’ai l’impression d’avoir franchi un tournant et abattu des montagnes. Retour en mots-clés :

Le coworking : la bonne idée ! L’adaptation n’aura pas forcément été aisée, mais je suis très contente de cette (grande) décision. J’y reviendrai bientôt dans un « billingue » (un billet bilingue, nan mais).

Des rencontres professionnelles mémorables : j’ai été particulièrement gâtée en 2015, avec plusieurs manifestations en Galice + quelques déplacements ailleurs. Retrouver des collègues, apprendre (toujours) et passer d’excellents moments, voilà qui est, en tous points, enthousiasmant.

La formation à forte dose : j’en ai peut-être un peu abusé l’an dernier (Lenguando, SFT (On traduit à Chantilly et autres), Con trazo firme, Asetrad, eCPD, Leglosa et autres Moocs et webinaires), mais pour mon plus grand plaisir et avec d’excellents résultats et retours, et là encore, l’occasion de resserrer les liens avec des collègues.

Une plus grande diversification : alors que le marché français s’est nettement tari et n’est plus mon marché numéro 1, l’espagnol est revenu en force parmi les combinaisons/dossiers traités. J’ai aussi davantage varié les missions, avec de « très beaux » dossiers rédactionnels, voire littéraires.

Des aboutissements, enfin : 2 projets en TAV notamment, en chantier depuis plusieurs années.

Des résultats concrets et très satisfaisants ! : une meilleure gestion du temps (même pour les hobbys, hormis les périodes de rush bien sûr – soyons raisonnable !), une bonne santé (à chérir précieusement) et beaucoup moins de stress (le yoga devrait être obligatoire), un CA en progression (après quelques années plus tendues), une vie associative enrichissante, de bonnes relations clients/confrères/collègues, et concernant la traduction en elle-même, de meilleurs réflexes et réflexions (pilote automatique débranché) grâce notamment à deux excellentes formations et des efforts constants.

Des incertitudes ? Une surcharge de travail ? Oui, mais beaucoup moins de week-ends et de nocturnes au turbin. Et je cherche toujours des collègues qui ne connaissent pas ces désagréments, et j’en trouve peu, ma foi. Une microentreprise, ce sont des exigences et des impératifs. Ça n’est pas toujours un rythme facile tant il est soutenu, mais pour moi, c’est gratifiant, et je suis bien contente de mener ma barque passionnément.

 

Et le blog ? Oui, bon, alors. Voyons voir… Je reconnais n’avoir pas été très assidue, avoir privilégié la qualité des billets (1 par trimestre, petite moyenne) et avoir certainement manqué de discipline/pris peu le temps. Mais je me sentirais coupable si j’avais bullé ! Sans vouloir reléguer la tenue de ce carnet à la dernière place de mon emploi du temps, il est des tâches et des occupations qui ont forcément la priorité. Je me permets d’en partager le rapport annuel. Je n’y prêtais pas particulièrement attention les années précédentes, mais alors que ce blog génère peu de trafic, j’ai trouvé les résultats curieusement épatants. Suffisamment pour me dire que cela va bien au-delà du défouloir, et que ça donne envie de poursuivre.

 

Et 2016 ? Eh bien, ma foi, elle a été bien arrosée. Les gratte-claviers sédentaires ont toujours beaucoup d’anecdotes à raconter à propos de leur vie au bureau, mais là nous risquons d’innover. Croustillante, celle-ci ? Pas vraiment, jugez-en par vous-même : il y a quelques semaines de cela, il a plu dans mon bureau à la maison. Si, j’vous jure. Même que ça ne m’a pas plu du tout. Par chance, l’incident en est resté un. Sans gravité donc (pas de dommages matériels, pas de compta détrempée, pas de PC les pieds dans l’eau, etc.), mais il ne manquait pas grand-chose (glacés, les marrons !) et ça a tout de même été un sacré contretemps. Vite épongé, cela dit. Au final, mon bureau est désormais plus clair, plus aéré, et les meubles déplacés ont même permis de dégager un coin piste de danse pour bouger son squelette pendant les pauses. [En 2016, c’est Nouvel An tous les jours !] Et sinon, il nous restera toujours le coworking…

Quant aux rencontres professionnelles et formations, c’est reparti comme en 402015. Si, j’vous jure. J’ai établi un plan d’action :

J’aimais déjà bien les formations de Con trazo firme, et voilà qu’ils proposent désormais un abonnement avec des réductions. What else ?

Me voilà déjà inscrite à 4 Mooc sur FUN, dès… la semaine prochaine !

« En avril, ne perds pas le fil ! » (ou ¡congresos mil!) : l’Aptic organise ses premières journées professionnelles à Barcelone, les 8-9/04. Et puis, la rencontre annuelle de l’Asetrad aura lieu à Cordoue, coïncidant avec la journée du livre (22-24/04). Y aurait-il à choisir entre les deux ?

Sur mon agenda également : l’UETF organisée par la SFT (Paris, en juillet), the formation dans mon domaine de spécialisation. Et dans mes rêves les plus fous : « On traduit à Cambridge » en août 2016. J’ai bien envie de répéter l’OTRAC, mais j’aviserai en temps voulu…

Bien sûr, toute formation (et un programme annuel complet ;-)) représente un investissement (en temps également). Même pas peur ! Il sera forcément rentabilisé, sinon à court terme, à moyen terme. Elles sont un moteur essentiel, pour se recycler, progresser, rester ouvert, curieux et motivé, et last but not least, dénicher des clients encore plus proches de votre profil et de vos attentes (une démarche judicieuse pour mieux démarcher ;-)). Que vous soyez tout juste diplômé(e) ou aguerri(e), mieux vaut ne pas de s’endormir sur ses lauriers. Bon après, vous n’êtes pas obligés d’y consacrer presque toutes vos pauses et vacances comme certaines… Et vous aurez bien d’autres idées et préférences pour bien attaquer l’année et débusquer de nouveaux prospects tout en continuant à vous faire plaisir.

Ici, à peine remise de 2015 (challenging, quand même), je m’y suis vite remise… Tellement vite que je ne me suis pas vraiment arrêtée… Ben ouais. Ben non. Mais en même temps, rien de grave : « En 2016, c’est Nouvel An tous les jours ! » Et surtout, quand on aime, on ne compte pas… Et quand on exerce en indépendant, on ne compte presque que sur soi. Et chaque année, tout est un peu à refaire. Le début d’année donne un peu le vertige (syndrome de la page blanche), et on est plusbeaucoup plus frileux (syndrome du tiroir de la caisse enregistreuse vide). Alors on est absolument fourmi : ça fourmille d’idées et de projets ! Or, cet horizon avec plein de cases à remplir, c’est une chance aussi : tout (ou presque) reste à inventer, à saisir, à écrire (et surtout à traduire !). Allez, hop !

J’espère que, comme moi, vous aurez entamé 2016 plein d’allant, et je vous souhaite une très belle année (moins un mois certes, mais plus un jour ;-)). #andbeahappyone !

CarteVœux BeA_translator_2016

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