Be_A translator

And a happy one!

Règle du je(u)

Prendre le temps, entre deux documents ou paragraphes, de réfléchir à une activité qui me prend suffisamment de temps pour que je la considère plus que comme un simple travail… Sur le fond, parce qu’il n’est pas question de prendre ça à la légère et parce qu’il faut bien se creuser la cervelle dans cette occupation remue-méninges. Sur la forme, parce qu’il faut garder quelques formes dans ce métier (et garder la forme) et parce que s’y côtoient information et informatique, transformation, déformation (pour remettre en forme), formation, etc. Je me prends au jeu en quelque sorte, mais loin de moi l’idée de me prendre trop au sérieux…

Béatrice Pépin_moo1Mais au fait, je ne me suis pas présentée. Je m’appelle Béatrice et j’exerce le beau métier de traductrice, chez moi, c’est-à-dire en Galice (rime purement fortuite). Je suis spécialisée dans les domaines économique et financier et la communication d’entreprise. Et plus si affinités (c’est qu’on est généralement touche-à-tout quand on est traductrice…). Je traduis principalement de l’anglais et de l’espagnol vers le français (j’ai comme langues de travail plus passives, et quoique plus chantantes, l’italien et le galicien). Du coup, je rédigerai essentiellement ces billets dans ma langue maternelle. Ne vous étonnez pas toutefois de trouver ici quelques billets « exotiques », tout naturels dans ce quotidien multilingue…

L’idée est donc de vous faire découvrir davantage ce que peut représenter ce métier-à-vivre de même que les raisonnements linguistiques qui nous rendent si peu raisonnables. Et pour ceux qui s’attellent également à la tâche, l’idée est de partager avec vous expériences, réflexions et rages traductologiques comme je me plais à les appeler, même si, curieusement, elles ne brillent pas toujours par leur logique.

Vous pouvez lire mes anciens billets sur le blog précédent (sauf désintégration imminente) que je mettrai à la une progressivement sur celui-ci. J’ai gardé la même structure et uniquement supprimé une catégorie à peine enrichie (Jeux d’argent, sur la terminologie financière) et qui mériterait bien à elle seule un blog (collectif, d’ailleurs)…

Plusieurs catégories regroupent donc mes réflexions, en tentant de garder la perspective du “je” propre à la fois au blog et au traducteur solitaire, le tout de manière ludique… Loin de moi, en effet, l’idée de vous offrir le témoignage narcissique d’une traductrice névrosée ! Il faut bien, toutefois, se défouler et plus qu’une catharsis, ce blog se veut une re-création… Le “je” est ici joueur et se décline en :

1/ Jeux de mots : réflexions linguistiques, processus et mécanismes de traduction, jeux de mots au sens propre, exercices de style à partir d’un jeu de mot ou d’une homonymie…

2/ Jeux de rôle : portrait d’un professionnel aux multiples facettes, versatile et indépendant…

3/ Jeux de mains : … jeux de vilains, dit-on… Ergonomie, batailles du quotidien, réduction du stress, productivité et gestion du temps, GTD…

4/ Jeux de société : actualités de la profession, vie associative, réseautage, rencontres et formations, les traducteurs vus par les médias…

5/ Jeux de hasard : catégorie fourre-tout, réflexions qui me passent par la tête, logiciels et autres outils miracles ou désastreux…

Le fait est que plus qu’un métier, la traduction à la maison, c’est tout autant un modus vivendi qu’un modus operandi. Que dis-je ? C’est une occupation à « plus que plein temps ». C’est un art de vivre… Une Be a ttitude

Quant à l’abeille, logo de l’ancien blog que vous retrouverez associé à celui-ci, elle est travailleuse (souvent pour le compte de…), elle butine ici ou là et transporte pour enrichir ailleurs… Elle effectue ses tâches en solitaire, mais s’intègre parfaitement au groupe et sait évoluer en réseau… Et elle ne rechigne pas à la besogne… Et puis, dans mes trois langues de travail « abeille », « abeja » et « bee » se recoupent en be… Be ? Voilà qui ne manque pas d’être… To be a translator ; that is the question, ça tombe bien…

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